Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine Sensualité et plaisirs des yeux
Ce récit est la suite de : Celle qui me domine - partie I
il y a 1 an
Partir en paroi c’est s’extraire du monde tumultueux des villes, ou de la relative quiétude de la campagne. Si la paroi est en montagne l’effet est encore plus frappant cela signifie s’isoler des humains. J’ai déjà vécu ce type de situation, j’ai voulu y replonger. En revanche je suis accompagné d’une personne tout à fait humaine, épatante et dont la confiance que je lui porte concède alors à cette face sud-est de l’aiguille Encerne, la paroi qui est l’objet de notre périple alpin, un aspect plus amicale.
Gina devant, moi derrière sera le schéma immuable jusqu’à ce qu’on retrouve le village de Saas. Et elle avance dans sa mission noble consistant à me guider et visiblement satisfaite d’en découdre avec un rocher digne de son talent de grimpeuse. Nous sommes désormais 100 mètres au dessus du glacier la paroi est désormais presque verticale. Je m’attache à mon rôle : assurer Gina et veiller au gros sac contenant ce qu’il faut pour notre survie. Ayant pris le rythme je prends le temps de regarder la femme qui progresse, mes yeux fixent ses pieds qui s’ éloignent l’un de l’autre écarter pour engager les passages devenus âpres. Ses jambes écartées, ses cuisses sont exposées à ma vue, je distingue les rondeurs musclées. Je regarde son entre-jambes césure idéale entre ses jolis membres. Je me mets à songer à d’autres endroits, l’horizontal d’un lit, nous deux déshabillés par la douce chaleur des envies coquines. Elle par l’ascendance qu’elle a pris, par sa posture de meneuse exige un cunnilingus aussitôt entamé par mes soins.
Sorti de mes pensées, la guide est là trop loin pour que je sois apte à admirer ses jambes. Retour à l’action, cela va être à mon tour. Je n’arrive pas à repousser suffisamment mes pieds comme Gina l’a fait, les passages difficiles se feront jambes jointes de biais. Alors commence un long moment d’empoignade, de mouvements peu assurés et d’efforts, ponctués de reprises de mon souffle et de «allez» d’encouragement de la guide. Je rejoins Gina haletant, marqué par tout ce long passage qui ne m’a permis aucun relâchement. Le coeur bat vite, j’ai besoin d’un temps de repos. Alors Elle refait le geste de notre randonnée la veille : mes deux mains dans les siennes. Je porte mes yeux vers son visage, elle sourit. Quelque chose apparaît plus puissant en son regard, une impression que je m’avais pas discerné hier. La dame presse désormais ses mains, les charge sur les miennes. Et sur mon esprit. Nos yeux sont restés fixés l’un à l’autre, mon coeur accélère.
Sur tout un pan de la paroi au dessus de nous, les ascensions vont se déroulées de la même manière. Gina avance allègrement, on dirait que ses pieds et doigts touchent à peine le rocher. Moi j’emploie mon meilleur niveau pour grimper et dans les passages un peu plus aisés j’aide le gros sac emplis de tout le matériel obligés pour bivouaquer. C’est sûr je n’aurais pu faire çà en passant en tête. Au reste la guide s’en aperçoit car elle m’observe quand elle m’assure :
- «Alors ne t’avais-je pas promis une magnifique aventure Roland ? Ne me remercie pas tout de suite, il y a un temps pour l’alpinisme, un temps pour observance. » J’acquiesce sans comprendre vraiment le sens de cette phrase. Je suis réellement content d’être ici.
Ce pan terminé nous sommes totalement dans l’ombre, le soleil est parti éclairé d’autres versants. La petite roche proche du départ de la voie semble une minuscule pointe posée sur le glacier mais le sommet est encore loin. Gina me montre en diagonale vers la droite une partie moins raide surmontée d’un surplomb. C’est là que nous allons installer le camp, il est atteignable en une longueur de corde. Lorsque j’avance à mon tour ma guide semble plus intéressée par le sac de tire que par moi. Elle a autant confiance en moi que moi-même pour franchir cette diagonale facile. Aussitôt à parvenu ces cotés Gina sort le matériel pour monter le camp. Nous allons bénéficier de l’abri d’une tente !
Il y a des arceaux de sol et de toit, cela se construit facilement. La tente est alors arrimé à la paroi car bien sûr nous ne souhaitons pas faire de chute inopinée pendant notre sommeil. Gina, qui a précisée être satisfaite de mon habileté à cheminer jusque là, s’occupe d’ailleurs de fixer tout ce qu’il faut pendant que je prépare à manger. Au dîner, blanquette de veau réhydratée, des fruits secs et de l’eau. Le froid envahit la place, nous, seuls, sur l’aiguille Encerne. Je suis ravi.
Le repas est l’occasion de détente. Nous sortons de la pression liée aux pratiques alpines et les discussions se font légères. Quelle chance d’être ici avec ma guide ! Elle n’écoute plus qu’Elle ne parle, je remarque ma joie est bien perçue, affectueux je passe le dos de ma main le long de son avant-bras, puis la pose sur sa main. Aussitôt Gina ôte la sienne est dit :
- « Tu vois ces mains elles sont là pour te guider. Et tu t’en apercevras toujours plus à mesure que l’on montera !»
La confiance que je lui porte éloigne toute envie de questionner cette parole énigmatique.
Il est presque 20 heures, la haute montagne est merveilleuse de lumière le soir cependant il doit faire 5°. Nous fourrons le matériel dans le sac, glissons le nécessaire de nuit dans la tente. Gina s’est installée en premier, j’entre à mon tour, Elle me regarde. Je retrouve cette présence, ces yeux d’aigle qui émerge lorsqu’elle veut montrer qui ici prend les responsabilités de l’équipée. Elle se dévêtit sommairement pénètre dans son duvet et reprend son regard saisissant. Maintenant je fais la même chose, en T-shirt et slip m’apprête à m’enfouir dans mon sac de couchage. Alors elle m’enjoint :
- « Déshabilles-toi bien afin de ne pas avoir trop chaud.»
Je n’avais pas encore entendu une voix aussi enhardi depuis que je l’ai rencontré, le guide a trouvé le ton qui fait ressortir ma vulnérabilité. Je m’exécute en retirant le T-shirt.
- «Roland tu enlèves tout.»
Tourné vers elle je la remarque impavide. Je ne sais ce qui me surprends le plus : le propos osé au caractère coquin ou le fait que j’en discerne la manière de Sabine, spécialement quand Elle voulait corriger un de mes manquements.
A nouveau j’obéis. J’ôte mon ultime vêtement en y mettant les formes. Et puisque l’exercice est à la posture d’humiliation - Gina ignore sûrement à quel point je saisi son attitude - j’expose directement mais sans fierté mon sexe. Elle le toise sans vergogne et après ces longues secondes où je m’efforce à ne pas partir en érection, Elle rompt le silence :
- «Là, tu seras comme il faut pour dormir convenablement.» Puis une nuance plus sérieuse dans la voix :
- «Demain nous attend de sacrés morceaux à grimper. Avant çà et pour te punir d’avoir saisi ma main, celle qui te guide, sans autorisation tu feras la vaisselle. Bonne nuit Roland !»
Elle attrape T-shirt et boxer afin, je pense, que je n’essaye pas de les remettre et éteint la lampe.
Le lendemain matin, motivés par la reprise de l’ascension nous nous lançons dans les préparatifs. L’épisode de la soirée ignorée visiblement par Gina me reste en tête ; je pense qu’il a aussi bien excité ma guide que moi. En peu de temps après le petit déjeuner le tout est rebouclé et le gros sac redevient gavé de matériels. J’avais contemplé avec appréhension les grands surplombs qui nous dominaient, mais leurs présences étaient plutôt amicales, ils nous protégeaient de toute chute de pierre durant la nuit. Nous continuons donc plus à droite. La progression pendant quelque 100 mètres est bien contrôlé, c’est à dire que Gina est altière en maîtrise de sa gestuelle, moi plus concentré monte lentement.
Arrivé à ce point la moitié de la voie est dépassée, je suis résolument optimiste. Le dame radieuse m’annonce :
- «La suite çà se corse sérieusement. C’est du 7 et je vais devoir équiper, alors très attentif ! Hein Roland !»
Voilà pourquoi elle a accroché quelques pitons et un marteau à sa taille. Son avertissement sur la difficulté qui nous attend ne m’étonne pas, ce qu’il y a à franchir sur au moins 30 mètres de haut, en balayant des yeux de gauche à droite je ne descelle tout simplement pas comment faire. Néanmoins Gina démarre, peu impressionnée, juste armée d’un soupçon de vigilance que je ne lui ai pas connu hier. Elle va alors déployer tout ce qui fait la science du grimpeur d’excellence. C’est parfois à la limite de la rupture, je tâche de l’assurer au mieux afin de parer sa chute qui pourrait advenir à chaque instant. A peine quelques mètres nous séparent qu’elle installe un piton, le marteau en tapant le clou fait ce joli son que je n’ai plus entendu depuis des lustres. Ce majestueux mur, au milieu de la grande sud-est de l’aiguille, presque lisse sera parcouru ainsi par ma guide. Enfin elle parvient à l’endroit depuis lequel je serai assuré par ses soins.
A moi de me lancer, la confiance demeure, après tout c’est passé jusqu’à présent. Mais je suis rapidement à fond, les prises du rocher sont tellement petites, parfois quand il y en a pour les mains, il n’y a rien pour les pieds. Ou vice-versa. Souvent mes pieds ne tiennent pas, des muscles me brulent à causes des efforts nécessaires, je dois reprendre mon souffle après chaque mouvement. Au dessus c’est à la fois long et plus raide. Je n’ai absolument pas le loisir de m’occuper du gros sac, qui se débrouille seul au reste. Ce morceau de l’aiguille Encerne commence à m’énerver à force de tout faire pour être infranchissable. Ce qui n’arrange rien. Seuls les encouragements de Gina me servent de stimulant. A mesure que je monte je discerne aussi, entre les «Allez Roland !», quelques petits rires qui semblent moqueurs. Il doit y avoir une sorte de ridicule dans ma façon de faire.
Au bout d’une lutte particulièrement ardue ce morceau de la paroi est vaincue, j’ai rejoins Gina.
- «Ah voilà, eh bien bravo monsieur ! Tu as pu constaté, pas facile.» dit-elle. Ensuite elle renchérit :
- « Il fallait te voir balancer à droite à gauche ronflant comme une locomotive !!! C’était drôle ! Un spectacle !»
Elle se lance dans un rire naturel et continu. Je souris. Je trouve Gina jolie, mais vraiment séduisante lorsqu’elle prend le pas sur moi. Çà ma trouble car le même phénomène a eu lieu avec Sabine, qui me domine. Aurais-je le chic d’attirer les femmes qui mettent les hommes en leur possession ?
La suite se déroule sans les difficultés que l’on vient de surmonter heureusement. Il y a un passage fait le long d’une sorte de fragment une partie du rocher étant décollé du reste. C’est très plaisant mais j’ai le sentiment que personne n’est passé par là. Plus haut encore quand nous sommes proche du sommet, je ne peux pas résister d’interroger Gina.
- «Tu as parfaitement deviné, cela n’a été parcouru par personne, une première finalement. Cette écaille me plaisait. Nous lui donnerons ton nom si tu veux. Mais pour cela il faudra le mériter. C’est à dire être sage, pour l’instant rien à te reprocher. Et obéissant, là des petites choses sont à rectifier.»
La dame prend mes joues dans ses mains, arrime son visage au mien, ouvre légèrement ses lèvres, frôle ma bouche, puis d’un geste ferme entreprend d’abaisser ma tête pour finalement déposer un bisou sur mon front.
- «Afin redresser ce qui doit l’être en toi, quoi de mieux qu’un deuxième bivouac ? Le temps est au beau, nous avons assez de vivre.»
Ricki
Cela m'a donné froid LOL, pour moi qui suis dans le sud brrr ! HUMOUR | |
C est a mi chemin entre description d escalade et texte erotique, on sent une tension entre les deux, j adore la scene sous la tente , vite la suite.... | |
Je crois qu’une suite est attendue ! |
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